Depuis les années 60, la culture afro n'a cessé de façonner les tendances et les perceptions esthétiques en Europe et aux États-Unis, tant dans le domaine de la coiffure que de la mode.

Et oui, ces coiffures ne sont pas juste des tendances passagères, elles sont des symboles de fierté et de résistance, qui, évidemment, ne vont pas sans susciter des discussions (et parfois des débats enflammés) sur l’appropriation culturelle.

Les années 60-70 : révolutions capillaires et audaces folles

Grâce aux mouvements des droits civiques, les afros volumineux et les cornrows (tresses collées) deviennent des déclarations audacieuses d'identité culturelle et un rejet flamboyant des normes de beauté occidentales.

Imaginez un Mod britannique troquant sa banane d’Elvis pour un afro façon Jackson 5 – voilà qui en dit long sur l'influence afro-américaine et caribéenne !

Les années 80-90 : diversification et glamour à gogo

Les années 80 et 90 ont été les décennies de la diversification des styles de coiffure afro. Ah, la Jheri curl, ce bijou capillaire rendu célèbre par Michael Jackson, et les box braids, qui ont permis à nos têtes de danser au rythme de styles esthétiques variés et créatifs.

Ces coiffures n'étaient pas seulement des looks, elles étaient des œuvres d'art, aussi spectaculaires qu'un clip de MTV.

2000 à aujourd'hui : des torsades aux bantu knots, et les débats qui vont avec

Depuis les années 2000, les coiffures afro naturelles et protectrices, comme les twist-outs, les bantu knots et les dreadlocks, sont devenues courantes en Europe. Merci à Beyoncé, Rihanna, et même à Kim Kardashian pour avoir mis ces styles sur le devant de la scène. Et oui, Kim K en cornrows – ça fait encore jaser, n’est-ce pas ?

Le mouvement vers l'acceptation des cheveux naturels a également pris de l'ampleur en Europe. Les cheveux afros et les boucles naturelles sont célébrés pour leur volume et leur texture unique. Des mannequins comme Adwoa Aboah et des chanteuses comme Solange Knowles ont joué un rôle crucial dans cette normalisation et glorification des coiffures afro.

Les dreadlocks, quant à elles, ont vu un regain de popularité, avec des artistes européens comme la chanteuse britannique Lianne La Havas ou l'actrice française Aïssa Maïga portant des locks. Ce style capillaire est désormais accepté dans de nombreux contextes de la mode et de l'art.

Le grand débat : appropriation culturelle, un sujet bouillant

Toute cette popularité a naturellement entraîné des débats sur l'appropriation culturelle. Cela se produit lorsque des éléments d'une culture minoritaire sont adoptés sans reconnaissance adéquate de leur origine.

Imaginez la scène : une célébrité blanche en dreadlocks sur le tapis rouge, et les réseaux sociaux qui s’enflamment. On critique souvent ce manque de reconnaissance, soulignant que cela minimise les luttes des Afro-descendants.

Tendances actuelles et reconnaissance culturelle

Aujourd'hui, les styles de coiffure afro sont célébrés pour leur diversité et leur capacité à exprimer une identité culturelle riche. Les discussions sur l'appropriation culturelle ont conduit à une meilleure reconnaissance et à un respect accru des origines de ces coiffures.

L'influence de la culture afro sur la coiffure européenne, de 1960 à aujourd'hui, est une histoire de trans-formation esthétique et de prise de conscience culturelle.

Les coiffures afros ont enrichi l'esthétique européenne et joué un rôle crucial dans les mouvements de reconnaissance identitaire. Alors que cette influence continue de croître, il est essentiel de respecter et de reconnaître les origines culturelles de ces styles.

Chez Studio hairitage on vous invite à exploiter pleinement la versatilité de vos boucles et explorer l’étendue des possibilités que vous offre votre héritage capillaire. Nos coiffeuses vous accompagnent, dans le choix de LA coiffure qui vous ressemble quelques soit vos envies, votre style ou votre type de boucles.

À bientôt !

Avec amour & humour,

Carine Foretia

Fondatrice de Studio Hairitage ➰